Les meilleures races de bétail pour un élevage rentable au Sénégal
Découvrez les races de bétail les plus adaptées au climat et aux conditions du Sénégal pour garantir un élevage rentable et performant.
Les cultures les plus rentables et les plus consommées au Sénégal sont celles qui répondent à la demande locale tout en offrant de bonnes marges bénéficiaires.
L’agriculture fait partie des secteurs économiques les plus dynamiques au Sénégal. Elle offre d’innombrables possibilités aux agriculteurs et aux investisseurs. Ce domaine, clé de l’économie du Sénégal, emploie plus de 60% de la population active et contribue à environ 15% du produit intérieur bru(PIB). Cependant, il est essentiel de se focaliser sur les cultures alliant à la fois rentabilité et productivité afin de garantir l’optimisation des profits.
Ces cultures ci-dessous combinent à la fois avantage financier et consommation de masse.
L’oignon est une culture très prisée au Sénégal, en particulier dans les régions de Saint-Louis, de Thiès et du bassin arachidier. Le marché de l’oignon est en pleine croissance. Cette denrée alimentaire occupe une place de choix et est omniprésente dans presque toutes les cuisines sénégalaises.
La demande annuelle globale en consommation d’oignon est estimée à environ 350 000 à 400 000 tonnes, avec des périodes d’importation pour combler les lacunes de production locale.
La culture de la tomate est une autre activité lucrative, fréquemment pratiquée dans les régions maraîchères telles que la vallée du fleuve Sénégal et les Niayes. Outre la consommation locale, elle est aussi employée dans les industries de transformation (tomates en boîte, sauces, etc.).
Sa consommation annuelle peut être estimée environ 250 000 tonnes par an.
l’arachide fait partie des grandes cultures les plus appréciés au Sénégal. Sa contribution dans l’économie du secteur agricole, notamment dans l’économie des agriculteurs est très remarquable.
Cette culture est consommée de plusieurs façons grâce à ses produits dérivés comme l’huile d’arachide, la pâte d’arachide…
Chaque année, environ 500 000 tonnes d’arachides sont destinées à la consommation des ménages, avec une part majoritaire allant vers la transformation industrielle de l’huile. Avec une production d’environ 1,6 million de tonnes en 2020, l’arachide confirme sa place et son rang dans l’économie du Sénégal.
Le riz est l’aliment le plus consommé au Sénégal, surtout dans le célèbre plat national, le “thieboudienne”. C’est une culture clé pour le Sénégal, dont l’objectif est de parvenir à l’autosuffisance en riz. Les régions équipées de systèmes d’irrigation, comme la vallée du fleuve Sénégal, présentent des conditions idéales pour la culture du riz. Les rendements peuvent être augmentés jusqu’à 6 à 7 tonnes par hectare grâce à l’utilisation de variétés améliorées et à des techniques modernes de culture, comme le système de riziculture intensive (SRI).
La demande annuelle en consommation de riz dépasse les 1,5 million de tonnes. Par conséquent, malgré les efforts consentis sur la production croissante en riz, le pays reste non autosuffisant et dépend toujours des importations pour satisfaire la demande de la population.
La culture de piment est très prisée, tant sur le marché local et international. Certaines espèces comme le BigSun est une variété bien connue et appréciée pour leurs rendements élevés et leur résistance aux maladies. Le piment est une culture très lucrative à valeur ajoutée très élevée pour les agriculteurs qui peuvent se lancer dans le maraichage commercial.
Ce diagramme ci-dessous reflète l’importance des cultures maraîchères dans la consommation quotidienne des ménages sénégalais.
Ces cultures précités sont très prisées dans l’alimentation des sénégalais et offrent de bons retours investissement. Elles permettent également d’élargir la chaine de valeur agricole grâce aux multiples produits dérivés de ces cultures.
La rentabilité est également influencée par l’accès aux intrants, la disponibilité en eau et l’accès aux marchés. Les producteurs peuvent maximiser leurs profits en s’associant à des coopératives et en investissant dans des techniques agricoles améliorées pour augmenter leurs rendements.
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